Pise - Florence - Busseto (Italie)

mai 2001

Objectif : quatre jours à Nice et quatre jours en Italie (Florence, Pise, Busseto puis, retour à Nice pour Paris.

Le taxi Rodriguez est venu nous chercher à 9h après avoir bouclé nos valises et éteint le gaz (!) et le chauffage. Trajet fluide jusqu'à Orly. Décollage prévu à 10h10. Surprise. Notre charmant taxi a pris nos bagages et les a installé sur un chariot, et … à notre grande stupéfaction nous a offert la course ! Il nous a serré la main et nous à souhaité un bon voyage ! Bon début pour des vacances, n'est-ce pas ? ! En fait notre taxi Rodriguez est devenu le pote de Luigi, car ce dernier, très généreux et toujours reconnaissant lui remet de bons pourboires lors de ses déplacements professionnels. Rodriguez est devenu en quelque sorte " un ami qui vous veut du bien " comme Harry le personnage du fameux film. Ho ho …

Arrivée à Nice comme prévu à l'horaire indiqué. La carte Hertz nous a évité de faire la queue. Ouf ! Mise à disposition d'une Brava bien verte, appel téléphonique à belle-maman. Le rendez-vous de 14h n'a pas changé. Ensuite, coup de fil aux parents pour leur dire que nous les rejoindrons en fin d'après-midi.

Pendant le vol Louis avait déniché un article vantant les mérites d'un resto rue St François de Paul, nommé Terres de Truffes. Après avoir garé la voiture au parking de la mairie, nous voici au pays des truffes. Une senteur des bois tout à fait caractéristique nous met en appétit sur le champ. Et nous voici devant une salade du Ramasseur de truffes pour Madame et d'un Pain moelleux pour Monsieur. Un gâteau au chocolat pour deux et un café terminent notre repas. Nous sommes tout simplement rayonnants !

Nous sommes allés chercher Lisette à 14h comme prévu. Elle nous attendait avec son impatience habituelle ; ses collages nous représentaient sous divers déguisements. Son album était fort réussi et nous nous admirions tantôt en prince et en princesse tantôt en supers rollers. Désopilant !

Il fut alors question de prendre Helene et Andreas en visite à Nice à leur hôtel afin de passer l'après-midi chez Jeff. D'heureuses retrouvailles après 20 ans de séparation, pour Andreas du moins. Echanges de cadeaux, café, séance de photos, site web… Nous les avons quitté sur les coups de 17h car mes parents nous attendaient.

Ma nièce Marie était là elle aussi et attendait sa tata Hélène et son tonton Louis de Paris. J'ai trouvé mes parents un peu fatigués Il est vrai que depuis qu'ils sont " Papy et Mamy Traffic ", leur semaine se trouve bien remplie. Nous avons passé la fin de la journée en leur compagnie, à dîner sur le pouce (comme par le passé) et à jouer avec ma petite Princesse Marie.

    

Enfin, nous avons regagné notre hôtel Oasis vers 20h30. La nuit fut un tantinet agitée. Pas de bruit particulier mais assez de clarté pour gêner l'endormissement. Nous nous sommes aperçus le lendemain que notre fenêtre était restée entre-ouverte et nous avons compris aussitôt la cause de fraîcheur ressentie pendant la nuit … Et puis, de toute façon la première nuit à Nice est souvent perturbée par ce qui s'est passé pendant la journée …

Après le petit déjeuner, nous sommes allés nous promener sur la Promenade des Anglais. Une des voies de circulation était libre aux deux roues et toutes sortes, rollers, trottinettes … Le soleil était un peu voilé mais il faisait très bon et la mer était bien bleue.

Mes parents nous attendaient en fin de matinée. Nous avions prévu de déjeuner niçois avec la famille Sauter/Behrens à 13h. Après un bon repas bien copieux et bien goûteux, la famille décida de passer la fin de l'après-midi à la fête des Mai à Cimiez, sans conviction car il commençait à pleuvoir et le temps fraîchissait. Un tour au musée Matisse et quelques allées et venues, et nous quittâmes les Sauter pour les Cerdan (dîner en compagnie d'Anthony).

    

Dans l'après-midi j'avais contacté Thierry que nous verrions lundi soir et Bruno qui viendrait déjeuner mardi autour d'une bonne bouteille de vin. Nous projetions de voir Jean-Marc et Solange pour boire un verre également mardi. Nous avions pratiquement casé tout le monde !

… Nous voici de retour à l'hôtel un peu fatigués et heureux de nous apercevoir que nous avions des volets à nos fenêtres !

Après une nuit de pleine lune pendant laquelle je n'ai pas pu fermer l'œil, petit déjeuner, et visite impromptue a musée Chagall à Cimiez. Toiles magnifiques, vitraux superbes.

Ce musée est un enchantement pour la vue et le cœur. Achat d'un calendrier 2002 et d'une brochure contenant les vitraux.

Visite à mes parents qui nous conviaient à venir découvrir les lieux de leur poste de travail à la sortie de leurs écoles respectives. Déjeuner au resto. Nous avons récidivé pour Terres de Truffes une seconde fois. Gnocchis, brouillade d'œufs aux truffes, café, un enchantement pour nos palais délicats.

 

A 14h15 nous sommes passés chez ma belle-mère (échange de bouquins) et ensuite, il était prévu de prendre Helen et Andreas à leur hôtel. Seule Helen fut au rendez-vous. Andreas fatigué avait préféré se reposer.

Nous décidâmes de partir pour Beaulieu visiter la Villa Kerylos. J'ai été très heureuse de revisiter cette superbe demeure au bord de l'eau. Louis fut notre guide particulier. Helen nous a offert un thé et nous sommes rentrés à Nice pour raccompagner ces dames (nous avons fait quelques courses au Supermarché).

Nous nous sommes garés à l'hôtel Oasis et repartis car nous devions rejoindre Thierry et Anne chez eux (passage à la Fnac pour acheter un DVD pour Jeff).

Nous sommes arrivés vers 19h15 chez Thierry et fûmes heureux de revoir Anne. Ils attendent un petit pour octobre/novembre. Nous avons opté pour aller dîner au restaurant indien pas trop loin de leur domicile et avons passé une bonne soirée à parler de la famille en général et de la nôtre ne particulier !

Dernier jour à Nice. Nous sommes mardi. Programme de la journée, déjeuner chez mes parents avec mes 3 frères et Marie, puis rendez-vous en ville avec ma belle-mère, Helen et Andreas, pot en compagnie des Kuziner en fin d'après-midi, puis dîner chez Jeff à Bendejun.

La journée s'est déroulée comme prévu. Avant de nous rendre chez mes parents, petit tour sur la promenade des Anglais. Temps ensoleillé et très doux. Nous avons trouvé un traiteur italien à l'angle de la rue de France et de la rue Meyerbeer où nous avons acheté du vin, du fromage et un gros paquet de pâtes multicolores pour Bruno…

Le repas s'est passé admirablement et une bonne ambiance nous a accompagné tout le long du repas. Bruno avait apporté une superbe bouteille de Bordeaux. j'étais très heureuse d'être entouré de mes 3 frères que j'aime tant (Anne n'est pas venue). 

Après le déjeuner nous sommes allés rejoindre ma belle-mère accompagnée de ma belle-sœur et beau-frère au port de Nice. Nous avons flâné au soleil, bu un verre en terrasse. le temps était magnifique. Nous avons déposé Helen et Andreas à leur hôtel et ma belle-mère chez elle car nous avions rendez vous pour boire un pot avec les Kuziner au bar du Méridien. Nous les avons quittés au bout d'une heure. Direction Bendejun pour dîner (nous avons récupéré Helen et Andreas au passage). Le soirée fut agréable. Nous rentrâmes à Nice déposer Helen et Andreas vers 11h30 et rentrâmes à notre hôtel, fatigués, avec un bon lapin cuit au feu de bois préparé par Jeff et Magali (à digérer pendant la nuit).

Mercredi. départ à 9h45 pour l'Italie. Beau temps. Pas trop de monde sur l'autoroute. Notre voiture nous amena au bout de 3 heures de route et de tunnels successifs à Pise. Quel émerveillement cette place des Miracles et cette tour penchée ! Louis m'a promenée dans les petites rues moins touristiques, a retrouvé les anciens bureaux d'Olivetti, mais il n'a pas réussi à retrouver un des restaurants qu'il connut il y a presque 10 ans. Nous nous sommes restaurés à la terrasse d'un restaurant. Pâtes en entrée et Bressaola. Caffè ristretto. Promenade et photo au pied du Dôme. Je ne connaissais Pise qu'en photos, et j'ai pu admirer enfin ce site splendide de mes propres yeux. Après notre flânerie nous avons repris la route en direction de Firenze. Après un petit détour (la signalisation étant très approximative) nous avons retrouvé l'autoroute à Lucca au nord de Pise, accompagnés d'une petit pluie sans conséquence.

Florence s'est enfin offerte à nous. Nous nous mîmes à la recherche de l'hôtel Belvedere sur les collines. Chambre magnifique, vue imprenable sur Florence, terrasse, confort absolu, le rêve !

 

A 19h, nous entreprîmes de descendre avec la voiture en ville. Quelle désastre. Florence permet à peine de circuler et n'est vraiment pas faite pour le stationnement ! Les panneaux étaient incompréhensibles. Nous sommes rentrés à l'hôtel nous garer et repartîmes à pieds en espérant trouver un restaurant que Luigi avait repéré dans le Guide Bleu. Une jeune hollandaise à vélo, très sympa, a essayé de nous aider, en vain. Nous nous dirigeâmes à pieds vers le centre ville (2km ½ environ de notre hôtel) en passant sur le fameux Ponte Vecchio. Nous avons choisi de dîner au Cavallino sur le Piazza del Signorina. Superbe place ornée de grandes statues représentant entre autres Poséidon, Apollon. Un bon dîner arrosé d'un super Chianti, retour à l'hôtel à pieds de nouveau. Cette ballade digestive nous a permis de nous effondrer dans notre grand lit et de passer une bonne nuit de presque 9h de sommeil !

   

Le lendemain (jeudi 10 mai) petit déjeuner un peu avant 10h et nous voilà repartis visiter la ville de Firenze : la cathédrale, un musée. Pause de déjeuner avec Pizzas. L'après-midi fut consacré à la visite du Palais des Offices, après 1h30 d'attente. Les peintures allant du 13e au 15e siècle se succédaient au gré de nos pas, 50 salles, Botticelli, Dührer et autres peintres, marquant leur époque de leur génie. Un plaisir pour les yeux et les âmes.

Nous avons égaré nos pas vers le Teatro Communale pensant qu'il serait possible de réserver des places pour un concert. Malheureusement nous nous sommes trompés d'endroit pour prendre des billets. Désabusés, nous sommes repartis vers le centre, remettant au lendemain le projet de concert. Nous avons dégusté une bonne boisson fraîche et acheté des tickets de bus pour rentrer le soir et pour le lendemain. Nous avons décidé de ne pas rentrer à l'hôtel tout de suite et de dîner dans un bon resto du coin.

Vendredi. Dernier jour plein à Florence.
Après le petit déjeuner, promenade et photos au Jardin Boboli et visite du Palais Pitti. De nombreuses toiles représentant des madones et leur bambin, des Christs, des portraits… Les salles très richement ornées se succédèrent nous offrant de superbes peintures d'ordre religieux.

    

Après le déjeuner, se composant d'une bonne salade rafraîchissante chez Gilli, visite de la Villa Medicis. L'après-midi fut chaude et ensoleillée. Rafraîchissement dans le même bar-tabac qu'hier, et nous attendîmes le bus pour rejoindre l'hôtel. Les pieds de Luigi ont beaucoup souffert ? Grâce à ses superbes ampoules il pourra voir clair cette nuit !! Bof. Moi j'essaie d'aligner quelques mots pour relater au mieux notre séjour. En fait nous sommes en train de nous reposer dans cette superbe chambre d'hôtel.

Et nous sommes repartis en ville pour un dîner florentin à base d'asperges. En fait, depuis notre arrivée, chaque repas fut composé d'un plat à base d'asperges vertes. Le repas fut comme d'habitude délicieux. Petite promenade le long de l'Arno et nous reprîmes le bus pour rentrer.

Arrivederci Firenze. Départ à 10h en direction de Bologna, ville de la mortadelle, puis Parma ville du parmesan et … du jambon du même nom.

A la sortie de l'autoroute à Firenze, direction Roncole Verdi. Nous avons pris quelques photos de la maison natale de Verdi et nous voici maintenant à Busseto dans un bon restaurant où il règne une ambiance bien italienne. En effet, un groupe d'italiens venus par le bus s'est installé à quelque distance de notre table et émet pas mal de décibels !

    

Sortis de table, nous avons demandé à un vieux pépé assis sur un banc à l'ombre où se trouvait le teatro Verdi. Après quelques mots incompréhensibles nous avons compris avec beaucoup de respect que le théâtre se trouvait à "cinque minuti a piedi". Quelques photos prises sur la place devant le théâtre feront des clichés sans précédent.

Un petit tour sous les arcades, et Luigi m'a offert une jolie paire de sandales (35) rouge foncé. Voilà le vrai souvenir d'Italie car nous n'avions rien trouvé jusqu'à présent à ramener en France… Direction  Villa Verdi où, oh ! surprise, nous n'avions pas gardé assez d'argent liquide (à cause des chaussures). Retour à Busseto (4 kms) pour retirer de l'argent au distributeur. Luigi n'était pas content de lui mais m'avait fait plaisir pourtant avec les chaussures. Bref. A la Villa de Verdi nous avons eu une guide pour nous deux. Visite de la maison et du parc magnifique. Photos….

 

Direction Varazze pour passer la nuit. Nous sommes passés dans plusieurs régions d'Italie : la Toscane, l'Emilie-Romagne, la Lombardie, le Piémont et la Ligurie. Les routes ensoleillées nous ont fait découvrir des paysages de plaines (le long du Pô) et montagneuses (une trentaine de tunnels nous ont accompagnés jusqu'à Varazze). Nous sommes arrivés vers 18h30. Douche. Apéritif sur la terrasse en face de la mer, dîner, le dernier en Italie (bon repas et nèfles au dessert, inoubliable).

Nous espérons passer une bonne nuit car demain nous reprendrons la route pour la France. Nous prîmes le petit-déjeuner en terrasse avec vue sur la Méditerranée. Temps très ensoleillé promettant une belle journée. Nous avons pris les dernières photos, assis sous la treille (café, biscottes, confiture, céréales, yaourt).

Nous avions prévu de rouler deux bonnes heures mais nous sommes arrivés à Nice plus tôt. Un coup de fil à ma belle-mère et nous avions rendez-vous chez elle vers midi et demi. Nous nous sommes garés dans sa rue et avons descendu le Bd Borriglione. Au niveau du marché, petits sandwiches et Casanis à la terrasse du Gambetta (ils ne servaient pas de déjeuner). Qu'à cela ne tienne….

Visite donc chez Lisette qui avait subi un scanner 2 jours auparavant. Son anévrisme n'avait pas évolué, donc pas d'opération. Ouf !

Nous la quittâmes à 13h30 pour l'aéroport où nous attendaient mes parents (car ils étaient déjà arrivés bien sûr).

    

Enregistrement des bagages, prise de tête avec les contrôleurs qui estimaient que notre petite valise-cabine dépassait de 400 g le poids autorisé (l'équivalent de 2 bouquins). Luigi était fort énervé, et les contrôleurs ont pris un malin plaisir à le faire maronner, la valise à la main. Après ce petit épisode, café en compagnie de mes parents avant le décollage. Ils avaient bonne mine et paraissaient détendus. Ils m'ont remis des photocopies de documents, d'extraits d'actes de naissance que je verrai une fois arrivée à la maison.

Il est maintenant 16h15 et nous amorçons la descente vers Paris où il fait 25°.

Notre séjour franco-italien fut magnifiquement orchestré et j'ai savouré chaque seconde. Bientôt la reprise… et les obligations de toute nature ! Mais on ne peut pas vivre comme une princesse tout le temps !!

Fin